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- Créé le 23 avril 2024
- Écrit par DEUBEL Denis
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RANDONNÉE D'AVRIL 2024
(comme chaque fois, pensez à promener le curseur de votre souris sur les photos encadrées en rouge pour découvrir le clin d'œil du mois)
Après trois tentatives infructueuses la météo de ce 21 avril s'est montrée enfin favorable à notre projet d'escapade sur les flancs du Gorramendi et du Gorramakil.
C'est donc à 15 laminak que nous nous sommes retrouvés au départ de cette balade. Cette boucle relativement facile offre toutefois un ensemble impressionnant de panoramas remarquables. Pour cela, après nous être répartis dans le plus petit nombre possible de voitures, nous partons pour Dancharia puis prenons un cap plein sud en direction d'Elizondo. Enfin, au sommet du col d'Otxondo, nous tournons à gauche pour emprunter la NA-2655, une petite route très peu fréquentée mais parfaitement entretenue sur la quasi totalité de sa longueur. Cette route vraisemblablement construite par les soldats américains au temps de la guerre froide conduit pratiquement jusqu'au sommet du Gorramakil. Du col, il faut toutefois parcourir une dizaine de kilomètres pour arriver au pied du Pic d'Aizpitza (43.199257,-1.445771), hérissé de sa forêt d'antennes qui est le départ de notre rando du jour.
L'itinéraire pédestre :
Après avoir garé les voitures sur le bas côté de la route, à côté d'une table d'orientation, il faut se lancer sur la pente qui monte jusqu'aux antennes puis, à partir de là et de proche en proche, faire l'ascension du Gorramendi, de l'Otanarte et du Gorramakil. Ces sommets gravis, nous redescendrons à notre point de départ en empruntant cette même route.
Une circuit relativement facile d'environ 6 km avec un dénivelé de 263 m et qui se parcourt en 2h30-2h45.
Le départ au pied de l'Aizpitza :
Sur ces premières pentes qui montent séchement, le groupe des laminak est vite éparpillé, chacun montant à son allure et à son rythme. Cette grimpette qui nous cueille à froid est en fait la partie la plus difficile du parcours. Mais les laminak sont courageux et persévérants et tout le monde arrivera finalement au sommet.
De ce sommet (l'Aizpitza), il suffit ensuite de prendre la direction plein nord et de redescendre vers les cromlechs de Maistrugain que l'on voit clairement tout au long de cette petite descente. Enfin, après avoir fait une pause devant ces vestiges d'une humanité naissante, notre groupe entame sereinement la montée vers le Gorramendi.
Sur ce parcours on contourne une sorte de réserve d'eau avec en contrebas un petit étang sur les bords duquel gisent des carcasses d'animaux (chevaux, betizu et moutons), morts durant l'hiver et que les vautours et autres gypaètes ont parfaitement nettoyées.
De là, la montée vers l'ancienne station radar du Gorramendi se fait sans difficultés particulières ! Ceci même si certains sont surpris par la pente qui se raidit un peu dans les derniers hectomètres.
Mais ce petit effort est largement récompensé par le magnifique panorama qui s'offre à celui qui a consenti cet effort.
Les vainqueurs du Gorramendi (1070 m) :
Après avoir fait le tour des ruines de cette ancienne base américaine et profi des magnifiques panoramas qu'offre ce site, il est temps de rendre leur tranquillité aux moutons et de redescendre d'une cinquantaine de mètres avant d'entamer la montée suivante, celle qui conduit à l'Otanarte (1070 m).
Surprise ! Au sommet de l'Otanarte, c'est une sorte de Bahamontes qui surgit seul dans le dernier ressaut, ravi d'avoir laché ses compagnons.
Centrale électrique construite tout en blocs de grès rose : elle était très vraisemblablement destinée à alimenter les immenses radars installés à quelques centaines de mètres d'elle.
La aussi, malgré la présence de ces ruines, l'endroit est magnifique et la vue sur la côte et sur l'arrière-pays est imprenable.
Ceci dit, la course n'est pas finie et il convient de resdescendre avant d'entamer la dernière ascension. Sur ce parcours, les moins sportifs d'entre-nous, nous rejoignent afin d'atteindre ensemble le Gorramakil.
Voilà enfin le point culminant du Gorramakil et sa plaque signalétique qui atteste que nous sommes là au sommet.
Là aussi, le paysage qui s'offre au promeneur le récompense largement de ses efforts.
Nous apercevons même au loin le sommet de l'Artzamendi sous un angle inhabituel.
Le Gorramakil et ses 1082 m imposent une photo souvenir des laminak qui l'ont gravi ce jour là.
Après quelques instants à savourer les beautés du lieu, il est temps de penser à redescendre. Il est midi passé, nos estomacs nous le rappellent et il faut encore parcourir le chemin qui nous ramenera à nos voitures.
L'heure du pique-nique.
Après une petite demi-heure de marche nous atteignons enfin les voitures. Vite on embarque et direction le col d'Otxondo. Là nous tournons à gauche vers Elizondo et nous nous arrêtons assez vite dans la descente pour nous installer sur l'aire aménagée de la chapelle Lizarmeaka.
Là pas besoin de commentaires, tout le savoir-faire et l'efficacité des laminak s'expriment naturellement : le pique-nique est un exercice dans lequel nous excellons !
Encore un petit effort.
Certains n'ayant pas dépensé toute leur énergie dans la rando de la matinée, convainquent le reste du groupe de prolonger la balade en visitant Amaiur et son château.
La montée au chateau : les performances inhabituelles de certains risquent d'obliger Laminak à instaurer des tests antidopage.
Après une dernière pause au pied du monument qui commémore la bataille d'Amaiur en 1522 (une bataille acharnée que livrèrent en vain les navarrais pour défendre leur indépendance), c'est l'heure du "verre de l'amitié". Encore un exercice dans lequel brillent les laminak.
Pensez à réserver votre dimanche du 12/05 pour notre sortie de mai.